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Publication | "La Ville inoccupée", sous la direction de Nadia Arab et Yoan Miot.

À paraître en novembre 2020 : La Ville inoccupée. Enjeux et défis des espaces urbains vacants, sous la direction de Nadia Arab et Yoan Miot.

10 novembre 2020

À paraître en novembre 2020 : La Ville inoccupée. Enjeux et défis des espaces urbains vacants, sous la direction de Nadia Arab (Professeure à l'École d'Urbanisme de Paris) et Yoan Miot (Maître de conférences à l'École d'Urbanisme de Paris), éd. Presses des Ponts.

« Les espaces vacants désignent des espaces bâtis ou non bâtis qui ont fait l’objet d'une activité avant d'être non utilisés ou sous-utilisés, voire n’ayant jamais été occupés, aujourd’hui démolis ou pas. Ils concernent les métropoles comme les villes moyennes et petites, les territoires dynamiques aux marchés immobiliers tendus comme les villes en décroissance ou la situation est plus alarmante. Phénomène protéiforme, ils peuvent être petits ou grands, diffus ou concentrés, plus ou moins dégradés, publics ou privés, etc. — il n’y a aucune norme. Loin de se limiter aux seules friches industrielles ce sont toutes les fonctions urbaines qui sont touchées : commerciales, résidentielles, tertiaires et même de services publics à l’image de ces tribunaux ou écoles abandonnés.

Cet ouvrage en propose une lecture transversale, nationale et internationale. Il caractérise la vacance urbaine, ses effets et ses différentes manifestations. Il questionne les enjeux de production de données nécessaires à la résorption du phénomène. Il explore les défis opérationnels soulevés par la revalorisation des espaces vacants. Ces analyses répondent à un double enjeu : 1/ celui de la dévalorisation économique, immobilière et foncière et de la dégradation du cadre de vie engendrées par la massification et la diversification des espaces urbains vacants, notamment bâtis ; 2/ celui de la limitation de la consommation foncière à l’heure des objectifs de zéro artificialisation nette qui interpellent la capacité à retrouver une valeur et une occupation aux espaces vacants.

Ces réflexions traversent les trois parties de l’ouvrage. La première rend compte des approches et des mesures du phénomène via différents types d’espaces vacants. La seconde s’intéresse aux acteurs et à l’activité de revalorisation de ces espaces à travers une diversité de situations (métropoles ou villes décroissantes) et une pluralité de types de biens (logements, bureaux, friches, rez-de-chaussée). Enfin, la troisième partie offre un éclairage international avec trois pays confrontés de longue date aux problèmes des espaces vacants, illustrant notamment le rôle des cadres juridiques nationaux de la propriété foncière dans la manière d’aborder et d’agir sur les espaces vacants. »


▪ Nadia Arab est professeure à l'École d'Urbanisme de Paris / Université Paris Est Créteil, chercheure au Lab'Urba. Sociologue et urbaniste.
▪ Yoan Miot est maître de conférences à l'École d'Urbanisme de Paris / Université Gustave Eiffel, chercheur au LATTS. Géographe et urbaniste.