Court métrage | "En attendant le mouvement"
29 janvier 2021
Chaque génération fabrique son époque. Chaque époque fabrique ses générations. Des grands rassemblements sociaux (2018-2019) aux confinements sanitaires (2020-2021) : être jeune et étudiant.e en 2019-2021, en Europe, c'est aussi jongler au pas de course entre les impératifs, les responsabilités, les contradictions. Une époque qui laisse peu de place aux flottements.
En attendant le mouvement, un court métrage de Corentin Bourachot, Maximilien Faugeras et Adrien Marchand
Images du monde flottant, des étudiants en Master 2 à l'École d’Urbanisme de Paris se sont néanmoins emparés de l'occasion pour mettre en forme ces expériences et les partager. Le court métrage En attendant le mouvement répond ainsi à l'impuissance par la création.
"Cette production étudiante traduit les difficultés vécues par la jeunesse universitaire au cours de l’année 2020-2021, en pleine pandémie de Covid-19. Entre travail à distance, lieux de vie fermés, sociabilité masquée et gestes barrières, nous revenons avec nostalgie sur la mobilisation politique de fin 2019-2020 qui animait encore la vie de notre campus. Ces images, semblant appartenir à une autre époque, contrastent aujourd’hui avec la vacuité des lieux d’une école vidée de ses occupants."
— Corentin Bourachot, Maximilien Faugeras, Adrien Marchand (M2-EUP 2020-2021)
Coréalisé par Corentin Bourachot, Maximilien Faugeras et Adrien Marchand, avec le soutien de Lucinda Groueff (architecte, urbaniste, vidéaste et enseignante à l'École d'Urbanisme de Paris), En attendant le mouvement (2021) offre une déambulation dans l'EUP.
Et c'est aussi une façon poétique de garder vive, même en pointillé, la mémoire des lieux.
▪ En attendant le mouvement, de Corentin Bourachot, Maximilien Faugeras, et Adrien Marchand, avec le soutien de Lucinda Groueff, École d'Urbanisme de Paris, 2021. [Vidéo en couleur et sonore, 5'35''.]