Publication | "The carbon footprint of a scientific community" (June/juin 2021)
31 mai 2021
"The carbon footprint of a scientific community: A survey of the historians of mobility and their normalized yet abundant reliance on air travel", by Arnaud Passalacqua (professor at the Paris School of Urban Planning | Paris-East Créteil University & Gustave Eiffel University, in charge of the Master 2 Transport & Mobility, member of the Lab'Urba research unit), in The Journal of Transport History, Vol. 42 Issue 1, pp 121-141, June 2021.
"Abstract:
This paper presents a survey conducted among the community of transport historians, on the occasion of the annual conference of the main association in this field, T2M. The survey collected quantitative and qualitative data on air travel by these scholars during 2019. The paper discusses the weight of social factors (gender, academic position, age) in the carbon footprint of these researchers due to flying. It shows the strong dependence of this community on flying, perceived as the only system likely to meet the need for physical encounters, particularly for conferences and the life of academic networks. It also shows that these historians see the issue of the airplane as a moral problem for which their institutions are expected to propose solutions. However, the scale of the weight of long-haul flights seems to be underestimated by the scholars' perception, while it raises questions about the ability to find alternative solutions*.Keywords: Air travel, CO2 footprint, Survey, Transport historians, T2M."
URL: https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0022526620985073
*Résumé :
"L'article présente une étude conduite au sein de la communauté des historiens et historiennes des transports, à l'occasion de la conférence annuelle de la principale association en ce domaine, T2M. L'étude a collecté des données, quantitatives et qualitatives, sur les déplacements aériens effectués par ces universitaires courant 2019. L'article discute du poids des facteurs sociaux (genre, position académique, âge) dans l'empreinte carbone de ces chercheurs et chercheuses, relativement aux déplacements aériens. Elle montre la forte dépendance de cette communauté au déplacement aérien, perçu comme étant le seul système susceptible de répondre aux besoins de rencontres physiques, en particulier pour les conférences et la vie des réseaux universitaires. Elle montre également que ces historiens et historiennes voient le problème de l'avion comme étant un problème moral, pour lequel est attendu de leurs institutions qu'elles proposent des solutions. Cependant, l'ampleur du poids des vols long-courriers semble être sous-estimée par la perception des universitaires, ce qui soulève des questions à propos de la capacité à trouver des solutions alternatives." [Librement traduit du texte en anglais cité plus haut.]