Révéler les potentialités écologiques du pavillonnaire
L'Anah a proposé à deux groupes d'étudiants (l'un en M1, l'autre en M2) d'interroger le potentiel écologique de l'habitat pavillonnaire. A rebours et au-delà d'une approche purement critique de ce mode d'habitat pour l'environnement, ces études ont permis de poser des éléments de méthode dans un champ dépourvu d'outils opérationnels, à ce jour, très peu investi par l'action publique. Quatre quartiers de la ville de Nemours et trois situés à Meaux ont servi de terrains d'investigation. Agissant en urbanistes, les étudiants ont alors posé un diagnostic et envisagé des propositions d'intervention de la parcelle au quartier dans son insertion urbaine. Investir dans la qualité environnementale des zones pavillonnaires, offrir des possibilités d'évolution des pratiques (du jardin d'agrément au potager ; de la voiture au vélo), c'est à un déploiement d'un urbanisme de l'environnement quotidien revisité au prisme de la transition écologique que ces travaux invitent à outiller. Une manière aussi pour l'Anah de réfléchir aux modalités de la rénovation énergétique dans une approche plus globale de l'intervention sur la ville, notamment dans des pôles urbains de la grande couronne francilienne.
Les études ont été menés en associant avec les deux municipalités. Encadrement EUP : Claire Carriou, Alix Chaplain, Françoise Navarre, Christophe Noyé, Pablo Runet. Encadrement ANAH : Sophia Boufferou, Bastine Laisné, Julie Roland.
M2 HRU - Révéler les potentialités écologiques du pavillonnaire. Etude de cas à Nemours Doc. final de présentation
M1 - Les valeurs écologiques du pavillonnaire. Etude de cas à Meaux Doc. final de présentation